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Petits ou grands, nous les avons tous admirés durant notre enfance. Ils sont les princes charmants, les princesses en détresses, et les animaux au grand coeur. Ils agissent pour le bien des autres ; et même sans pouvoirs, ils parviennent à surmonter toutes les difficultés, grâce à leurs qualités homres-normes et à leur compagnon magique. Mais tout ceci n'est-il pas trop surfait ? Depuis leur transfert dans le monde réél, les héros n'ont plus grand chose de si héroïque. Ils sont devenus des êtres humains tout à fait normaux. Seul leur passé reste magique. Encore faudrait-il qu'ils s'en souviennent.

Si on admire l'un, il est sûr qu'on déteste l'autre. Le méchant n'a jamais été apprécié (à la limite, il nous faisait pitié), et n'a jamais gagné la guerre qu'il a commencé. Pourtant, l'un d'eux a fini par triompher. Il a effacé la mémoire des héros qu'il détestait et les a envoyés dans un autre monde. Et puis, tant qu'à faire, il a également déplacés là-bas les héros des autres contes, et ses amis les autres méchants. Ces derniers restent méchants, on ne change pas sa nature. Cependant aucun n'a conservé sa mémoire et ils se retrouvent tout aussi coincés que les héros.

Des humains, comme moi, comme vous, qui croint en ces contes dont les adultes nient toujours l'existance. Si beaucoup ne font qu'y croire, certains ont réussit à y aller. Neverland, le Pays des Merveilles, ... quelques humains sont bel et bien parvenus dans ces autres mondes. Ils ont voyagés puis sont rentrés chez eux, gardant à jamais le souvenir de ce qu'ils ont découvert.

Poussière de fée, formule abracadabrante ou baquette magique, ils ont toujours eu un pouvoir dans le monde des contes. Ce pouvoir, pas suffisement puissant pour leur permettre de rester dans leur monde, a toutefois préservé leur mémoire. Ils se retrouvent dans la peau d'habitants tout à fait normaux, avec des souvenirs peu communs.

Les humains sont tout ce qu'il y a de plus normal. Ils ont un nez, des yeux, une bouche. Ce sont des gens comme vous et moi, qui ne connaissent ni l'existence de la magie, ni l'arrivée soudaine des contes de fées.